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Une Ville d'amour et d'espoir

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les avis de Cinemasie

3 critiques: 2.83/5

vos avis

15 critiques: 3.6/5

visiteurnote
ThienAn 4.5
sumisu-san 4
nisei 4
Omerieux 4
k-chan 4
OshimaGosha 4
jinroh 3.75
Anel-kun 3.5
Illitch Dillinger 3.5
Mounir 3.5
Pikul 3
Bastian Meiresonne 3
Samehada 2.75
hkyume 2.5


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

très bon film!

C'est un des premiers films de Oshima qui montre bien comment il est doué et original! Ce qui me permet d'apprécier le film est qu'il ne vieillit pas du tout avec le temps...que ce soit au niveau des images ou du contenu, même si l'expression "noir et blanc" est susceptible de nous créer une trace de temps.

17 septembre 2004
par ThienAn


Pigeonnés

Premier long-métrage d'Oshima, tiraillé entre son envie d'expérimenter et son devoir de se soumettre au schéma d'exécution de la Shochiku. Son film ne dépasse guère l'heure de film pour pouvoir être projeté en double-programme au cinéma. A la base, le film était pensé – par ses producteurs – comme un mélodrame familial; l'histoire d'un jeune homme tentant de survivre en marge de l'explosion économique japonaise en pleine reconstruction. Oshima en fait une description désabusée. Il accentue les différences de classes, se moque de l'apparent apitoiement d'une certaine catégorisation envers des gens débrouillards et désincarne ses personnages. Il multiplie les cadres moyens ou larges pour accentuer la distanciation entre el spectateur et ses personnages et impose aux acteurs de donner une interprétation aussi dénuée de sentiments que possible. Ce procédé sera porté à son paroxysme dès son prochain, "Contes cruels de la jeunesse", qui va déshumaniser ses personnages et les faire mentir sur les véritables sentiments qui pourraient bouillir derrière leurs façades immobiles. Il ne s'agit que d'un premier essai et Oshima n'arrive à toucher au sublime qu'en fin de métrage, proposant une série de plans décadrés et enfonçant le clou d'une morale douloureuse. Rien que pour ces cinq dernières minutes embryonnaires d'un avant-gardiste en devenir, le film vaut largement le détour! Attention, CARLOTTA, à ne pas mettre des sous-titres blancs sur un film en Noir & BLANC!!! Certains passages sont totalement illisibles.

17 juillet 2007
par Bastian Meiresonne


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